"Car même les clandestins avaient leur honneur. Dépossédés de leurs biens, de leur passeport, de leur identité, c’était peut-être bien la seule chose qui leur restait, d’ailleurs. L’honneur. Voilà pourquoi ils partaient seuls, sans femmes ni enfants. Pour que jamais on ne les voie ainsi. Pour qu’on se les rappelle grands et forts. Toujours"
Romain Puértolas, L’Extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé
dans une armoire Ikéa, Le Dilettante 2013