L’ami André est parti au mois d’août. Aujourd’hui, il retrouvait son village d’Argenton du côté d’Agen. Ensemble de 1989 à 2000 nous avions tous les mois présenté l’ACB ouvre les guillemets. Un bonheur, une joie chaque fois renouvelée et un honneur que ces années de collaboration avec un homme d’exception. André cultivait avec élégance (c’est-à-dire sans pédanterie) et précision (c’est-à-dire en érudit) la passion des livres, de la littérature et du cinéma - voir ses chroniques pour la revue Hommes et Migrations et pour le site du Musée de l’Histoire de l’immigration.
Parmi celles et ceux qui ont eu la chance de le rencontrer, nous sommes nombreux à lui devoir ou à tenter de ressembler à ce qu’il était : humble et indépendant, il portait sur le monde et sa marche chaotique, un regard vif, sensible avec cette vivifiante pincée de distance, d’humour et d’(auto)dérision.
Salut l’ami…
Parmi les personnalités reçues, André était particulièrement heureux (un peu fier même !) d’avoir rencontré Jules Roy, Edmonde Charles-Roux ou Amin Maalouf.
Petit hommage en photos, in memoriam. Ici et dans l’ordre, avec Jules Roy, Edmonde Charles-Roux, Mano Dayak, Jean Luc Einaudi et Anne Tristan.